La joie de vivre, Pablo Picasso

Le Grand Genève se transforme : comment les entreprises B2B doivent-elles s’adapter ?

En moins de six ans, les habitudes de consommation ont connu une mutation rapide sous l’effet du digital, des nouvelles attentes des consommateurs et des dynamiques transfrontalières. L’enquête* menée en 2024 auprès de plus de 9000 résidents du Grand Genève révèle des tendances majeures qui impactent directement les entreprises. Que doivent retenir les acteurs B2B pour adapter leur offre et rester compétitifs ? Décryptage des principaux enseignements.

1. Une explosion des achats en ligne : une opportunité pour la logistique et la distribution
Les achats en ligne représentent désormais 22 % des dépenses non alimentaires, contre seulement 4 % en 2018. Cette croissance spectaculaire bouleverse les chaînes logistiques et la gestion des stocks. Pour les entreprises de logistique et de transport, cela signifie une demande accrue pour des solutions de livraison plus flexibles et décarbonées. L’essor des plateformes e-commerce implique aussi de repenser l’optimisation des flux et d’adapter les infrastructures aux nouvelles exigences du marché.

2. Des centres-villes en mutation : un nouveau modèle pour l’aménagement commercial
Les grandes surfaces restent dominantes avec 58 % des dépenses, mais les centres-villes perdent du terrain (-8 %), au profit des commerces de proximité (+47 %). Pour les acteurs du bâtiment, de l’aménagement urbain et des services aux commerces, cette tendance ouvre la voie à des espaces commerciaux hybrides intégrant click & collect, drive et showrooms connectés. L’optimisation des surfaces de vente devient un levier stratégique pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

3. Une forte demande pour les circuits courts et les produits de qualité
Les dépenses alimentaires dépassent 50 % du budget consommation, avec une priorité donnée aux produits locaux et de qualité. Pour les entreprises agroalimentaires, fournisseurs et distributeurs, cela représente une occasion unique de renforcer leurs partenariats avec les producteurs locaux et de valoriser des offres adaptées aux exigences des consommateurs.

4. Un commerce transfrontalier en pleine évolution
Si les flux de consommation entre la Suisse et la France restent stables, leur nature change. Les Suisses privilégient la France pour les produits alimentaires et le bricolage, en raison des écarts de prix. Les Français investissent davantage en Suisse pour l’équipement du foyer et les biens culturels (+29 % en valeur). Les fournisseurs de services et d’équipements doivent adapter leur offre en proposant des gammes différenciées selon les bassins de consommation et en misant sur des stratégies transfrontalières plus ciblées.

Vers une adaptation accélérée des modèles économiques
L’enquête 2024 confirme que les entreprises doivent intégrer ces nouvelles tendances pour rester compétitives. Digitalisation, logistique agile, circuits courts et réinvention des espaces commerciaux sont des axes majeurs à considérer.

 

*Pour en savoir plus sur l’enquête de consommation 2024 des résidents du Grand Genève, cliquez ICI.

 

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